La dégustation d’un bon whisky est une véritable pratique pour vos sens qui met à contribution quasiment tous les sens à savoir la vue, l’odorat, le goût mais aussi le toucher. Ils permettent notamment de connaître respectivement l’arôme, la saveur, la couleur et la longueur du whisky.
Bien reconnaître le goût du whisky
Toutes étapes de la dégustation visent à déterminer les diverses caractéristiques d’un whisky, comme le pays et la région où il a été produit, son âge, et la nature de son vieillissement. L’appréciation par le goût se fait en deux étapes, c’est-à-dire les premières sensations de votre papille et celles qui viennent après un certain temps.
La première permet de juger la texture du whisky pour déterminer s’il est sec ou gras. C’est aussi lors de cette attaque de bouche que l’on reconnaît le goût sucré, salé, acide et amer du spiritueux et que l’on détermine le genre d’eau qui a servi à sa fabrication.
En milieu de bouche, on peut apprécier la finesse, la complexité, la richesse, et l’équilibre aromatique du whisky. Ce dernier est dit complexe lorsque la bouche découvre des saveurs peu communes. C’est à cette étape que les experts identifient tous les processus par lesquels est passé le new spirit avant de devenir le whisky.
Qu’en est-il des arômes du Whisky ?
L’analyse olfactive est une pratique amusante. C’est une étape qui permet de vous faire faire la découverte des arômes du whisky, qui proviennent de tous les traitements qu’il a subis. En effet, ce spiritueux est sans nul doute l’eau-de-vie qui renferme la palette aromatique la plus étendue.
Les arômes peuvent être répertoriés en deux grandes familles selon qu’ils sont issus des différentes étapes de fabrication ou plutôt du vieillissement. La valeur au nez d’un whisky s’apprécie par l’ampleur, la finesse, la richesse, la complexité, l’équilibre et la précision aromatique. Les notes florales, herbacées, fumées ou fruitées ressortent après l’ouverture d’une bouteille. Il existe différentes manières de libérer les arômes d’un whisky. Certains dégustateurs y rajoutent par exemple de l’eau, comme le font les maîtres assembleurs ou blenders. A l’inverse, d’autres laissent leur whisky respirer. Les pratiques varient selon le goût de chacun.
Au niveau de la couleur du Whisky?
Le new spirit est d’abord incolore au début, c’est-à-dire lors de la sortie de l’alambic. Il tient sa couleur de la nature du fût et de son stade de vieillissement. La couleur du whisky peut varier du jaune très pâle à l’ambré très foncé. Elle dépend de l’état du fût, selon qu’il soit usagé ou neuf. Un vieux fût donne un whisky clair, tandis qu’un tout neuf en chêne ou ayant contenu du xérès va plutôt donner une forte coloration au whisky. Il est important de noter que la limpidité d’un whisky n’est pas une garantie de la qualité, comme on est parfois tenté de le croire. Au contraire, cette couleur claire trahit un filtrage à froid excessivement prolongé. La couleur n’est donc pas un critère très objectif pour déterminer la qualité d’un whisky. Toutefois, il mérite d’être regardé et apprécié dans sa texture.