Les Etats-Unis : le pays du Bourbon
Si vous êtes amateur de programme télé ou de films américains, vous saurez déjà que les plus grands rôles sont souvent accompagnés d’un bon whisky, le Bourbon. Cet article a pour objectif de vous fournir les principales caractéristiques des whiskies américains, notamment en comparaison avec ceux de l’Europe.
Choisir le meilleur whisky américain
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Tout whisky s’obtient à partir d’une céréale. C’est le dénominateur commun, peu importe le pays où ce breuvage est produit. Toutefois, celui des Etats-Unis se singularise. Au lieu de l’orge, les distilleries de ce pays utilisent pour la plupart du maïs, accompagnés par divers autres. Ainsi, pour le Bourbon, par exemple, il est fait à partir de ce maïs, à plus de 50% des éléments qui le composent. Viennent s’ajouter après le seigle et l’orge maltée. Pour d’autres genres de whisky, c’est le seigle qui prend l’ascendant sur les autres composants.
Mais les graminées à elles seules ne font pas tout. La deuxième étape de la production du whisky réside dans le brassage. L’eau est requise à ce niveau, mais aussi préalablement, au moment du mélange. Il faut aussi que celle-ci ait une certaine qualité ; la pureté de celle des Etats-Unis est exemplaire. Il s’agit notamment de l’eau utilisée au Kentucky, fief de la production du Bourbon : l’eau y est pure et limpide, automatiquement traitée de manière naturelle.
La somme de ces deux matières premières particulières fait déjà la différence du whisky américain.
Une grande diversité au niveau du gout rendu final
On connait le Kentucky en tant que premier producteur du Bourbon Américain. Mais force est de constater que le whisky de ce pays va désormais au-delà de cette formule traditionnelle. Ainsi, des villes comme New York, San Francisco ou encore l’Oregon disposent de nos jours de leurs propres distilleries, appliquant leurs propres formules et produisant des whiskies tout autant de renom.
Aux Etats-Unis, on fait dans la diversité dans le procédé de distillation même si la qualité des intrants requis reste toujours le même.
Ainsi, on y produit du Corn Whisky lorsqu’une matière première unique atteint la majorité des ¾ de la composition. De même lorsque la quantité de small grains dépasse celui de tous les autres composants, le whisky obtenu sera fortement aromatisé, tel que celui de Marker’s Mark.
Aussi, à l’étape de la distillation, on peut choisir de le faire à haut ou à bas degré. Dans le premier cas, vous obtiendrez un whisky assez fort et à taux d’alcool très élevé tandis que dans le second cas, les arômes légers prendront le pas sur tout le reste. C’est le cas avec une distillation à deux niveaux. Toutefois, pour les whiskies Américains les plus fameux, le filtrage s’ajoute à cette étape comme troisième niveau. Là, le liquide passe par du charbon de bois afin de lui donner son gout rudimentaire mais apprécié. Vous comprendrez ce qui est dit en ouvrant tout simplement une bouteille de Jack Daniels.
Enfin, la mise en fût diverge aussi d’une distillerie à une autre. Le seul point commun est que tous en utilisent un en chêne blanc pour donner le gout légèrement boisé au final.